Cela faisait des jours que la rumeur trainait alors nous avons décidé de poser la question franchement : « est-ce que oui ou non le label théâtre scène nationale du Théâtre + Cinéma est menacé ? » La question méritait d’être posée. Et pour cause : ce label (partagé par 70 villes en France) donne accès à une programmation variée, de qualité, ainsi qu’à d’importantes subventions qui rendent les tarifs des représentations accessibles (de l’ordre de 20 euros contre 59 euros pour Chantal Goya à l’Arena). Perdre un tel label serait catastrophique en terme d’attractivité et d’ouverture culturelle, et pourrait menacer le maintien des 24 salariés qualifiés du Théâtre.
A priori, la réponse de M. Mouly est claire : pas question de mettre en péril le label. Ceci dit, il explique que les relations entre les élus de la majorité et l’actuelle directrice du Théâtre+cinéma sont au plus bas. Une inspection ministérielle va être réalisée en février. Nous suivrons bien évidemment le dossier pour défendre notre théâtre scène nationale. Au passage, M. Mouly en a aussi profité pour annoncer la rénovation de l’entrée Est de la ville (13,5 millions d’euros) et du parvis du théâtre (pour 500 000 euros). Enfin le dénouement d’un conflit stérile qui a opposé durant des années Messieurs Mouly et Bascou.
Un peu plus tard, nous avons été force de proposition en lançant l’idée d’un groupe de travail informel pour que tout ou partie de l’agglomération puisse candidater au programme « Territoire Zéro Chômeur de longue durée » (TZCLD). Testé avec succès depuis 2016 dans dix territoires pilotes, ce dispositif vient d’être étendu par l’Assemblée Nationale et ouvert à de nouveaux territoires. Le principe ? Avoir le droit d’utiliser les 18 000 euros que coûte annuellement un chômeur de longue durée à l’Etat pour créer un emploi dans des entreprises dédiées (et non concurrentes des sociétés existantes).
Les Robines sont entrées en contact avec l’association TZCLD avec en tête l’idée de porter l’initiative au local. Cela aurait été possible mais l’expérience de TZCLD montre que ce dispositif éclot beaucoup plus vite quand les élus sont impliqués. Alors, nous avons proposé l’aventure aux élus du Grand Narbonne (d’autant qu’une adjointe de La Palme pousse aussi ce projet sur son territoire).
La réponse de M. Lapalu (que Viviane a appelé dans l’après-midi pour lui proposer l’idée) : oui, un tel projet est possible puisque le dispositif TZCLD fait partie des chantiers « politique de la ville » imaginés pour ce mandat. Des contacts vont être pris notamment avec l’In’ess pour enclencher la machine. Que les citoyens motivés n’hésitent pas à se manifester !
Enfin, suite au « rapport annuel sur le prix et la qualité du service de collecte, d’élimination et de valorisation des déchets ménagers » (dont la DSP Ecopôle Lambert) nous avons rappelé qu’il était nécessaire de réfléchir plus globalement à la gestion de nos déchets et de penser diminution, réemploi, compostage et non plus seulement enfouissement, valorisation énergétique et recyclage (même si celui ci est indispensable).
Nous avons proposé la mise en place de ressourcerie/ recyclerie, de transformer la distribution gratuite pour un montant de 225 000 euros de sacs poubelles en kit zéro déchet ou en aide à l’achat de lombricomposteur, à la réflexion sur la mise en place d’une taxe d’enlèvement des ordures ménagères incitatives (au poids) comme cela existe dans des villes comme Besançon ou même à l’échelle de pays comme la Belgique, la Suisse ou la Suède et enfin nous avons interrogé l’assemblée sur le futur de Lambert 4.
En réponse, nous avons appris que le projet de méthanisation n’était pas une réussite et que l’on se dirigeait vers une transformation vers une unité de lombricompostage ou entomocompostage et d’autres techniques, que 10 composteurs collectifs seraient installés en 2021 en plus des trois existant et que d’ici 2/3 ans la taxe d’enfouissement augmentera de 40 euros par tonne ce qui explosera le budget pour la collectivité.
Nous avons également appris qu’une volonté existait pour le renforcement d’une police de l’environnement.
Yann et Viviane
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