On m’interroge beaucoup sur l’ISDI, vous savez, ce dépotoir pour le BTP qu’en début d’année, l’équipe de M. Mouly se proposait de construire dans l’ancienne carrière de la villa de Fargues. Je n’ai pas eu le temps de vous raconter la suite. Laissez-moi rectifier ça tout de suite.
Tout d’abord, petit rappel des faits : il y a deux mois, j’apprenais en conseil de surveillance écologique l’existence d’un projet d’ISDI dans les hauts de Narbonne. Quelques jours plus tard, ce projet était inscrit à l’ordre du jour du conseil municipal. Les Robines ont alors tiré la sonnette d’alarme au travers d’une vidéo. En conséquence, des citoyens ont lancé une pétition et mis la pression sur les élus, de gauche comme de droite. Et nous sommes intervenus lors du conseil municipal.
La suite ? Après une longue tirade, M. Mouly a retiré la proposition de convention et m’a proposé la tête d’une commission un peu floue qui serait chargée d’étudier ce projet d’Isdi et toutes les décharges sauvages de Narbonne.
Je l’ai remercié d’avoir retiré le texte mais je n’ai pas accepté sa proposition. D’abord parce qu’il y a déjà un conseiller délégué (indemnisé) pour travailler sur cette question de dépôts sauvages et un adjoint à la transition écologique (lui aussi indemnisé) pour retravailler ce dossier d’Isdi avec son équipe. Ensuite, parce que la question des déchets du BTP ne peut selon moi se régler, ou même se penser, indépendamment du reste (artificialisation, aménagement, filière de retraitement).
Bref, j’ai proposé que le dossier d’Isdi soit travaillé dans le cadre de la Commission de surveillance écologique. A ce jour, pas de suite encore.
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CSE : un an plus tard, un diagnostic - Les Robin.e.s · 11 septembre 2021 à 18 h 14 min
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